En pleine campagne électorale américaine, Donald Trump, lui, l’a assuré : « Nous produirons un vaccin avant la fin de l’année, et peut-être même plus tôt ! » Effets d’annonce ou réalité ?
L’opération « Warp speed » continue à toute allure. Les autorités sanitaires américaines ont demandé aux Etats de préparer la distribution à grande échelle d’un vaccin contre le coronavirus d’ici début novembre, soit avant l’élection présidentielle, selon des documents obtenus par plusieurs médias américains.
Préparer les centres de distribution d’un futur vaccin
Les Etats-Unis ont visiblement la certitude qu’un vaccin serait disponible avant la tenue du prochain scrutin présidentiel. Une demande formulée par les autorités sanitaires de la première puissance mondiale rejoint ce discours que tient habituellement l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Donald Trump a en effet pris l’engagement de vaincre totalement la pandémie grâce à la conception cette année d’un vaccin.
Selon des informations relayées par la presse, les autorités sanitaires ont demandé aux Etats de préparer une distribution à grande échelle d’un vaccin contre le coronavirus d’ici le début de novembre.
Ces derniers jours, plusieurs responsables, notamment l’épidémiologiste Anthony Fauci et le patron de la FDA (Food and Drug administration), Stephen Hahn, ont indiqué qu’ils n’écartaient pas une distribution limitée d’un vaccin avant la fin de la phase 3, si les résultats s’avéraient très prometteurs. Selon la lettre, les premiers à recevoir un vaccin seraient le personnel soignant, les travailleurs en première ligne et les populations à risque (personnes âgées, minorités et détenus).
Donald Trump, qui a promis un vaccin avant la fin de l’année et espère en bénéficier lors de l’élection, n’a pas le pouvoir d’approuver une distribution à la population. C’est la FDA qui décide, et le principal responsable, Peter Marks, a récemment juré qu’il démissionnerait plutôt que de céder à des pressions s’il estime que la sécurité des Américains est menacée.