
Des dizaines d’Égyptiens ont rendu hommage dimanche aux victimes de l’attaque perpétrée samedi dans le Sinaï et qui a tué 11 soldats. Alors que cinq autres au moins ont été blessés selon l’armée égyptienne.
Cette attaque est considérée comme l’une des plus meurtrières ayant visé les forces armées égyptiennes depuis des années. Elle a été revendiquée dimanche par le groupe Etat islamique dimanche.
L’incident se serait produit à Qantara, dans la province d’Ismaïlia, selon le témoignage des habitants du Nord-Sinaï.
« Couper le mal du terrorisme à la racine »
Le président Abdel Fattah al-Sissi a assuré sur Facebook que « ces opérations terroristes ne viendront pas à bout de la détermination du pays et de son armée à couper le mal du terrorisme à la racine« .
L’armée et la police ont lancé en février 2018 une vaste opération « antiterroriste » dans la péninsule du Sinaï où sévissent des cellules radicales, dont certaines ayant fait allégeance au groupe jihadiste État islamique. Elles combattent également des insurgés radicaux dans le désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye.
Dans le Sinaï, les attaques se concentrent particulièrement sur un point : les oléoducs et gazoducs qui approvisionnent Israël et la Jordanie.
Régulièrement, l’armée annonce avoir tué des jihadistes dans cette zone.