Cependant, une école privée supérieure de Valence, « GBN Gobernatia », spécialisée dans la formation des décideurs politiques et économiques, a eu l’idée de s’intéresser, à travers son blog, à ces documents rendus publics.
Elle a notamment analysé l’un d’entre eux, qui prône ouvertement la création d’un festival de musique de l’Atlantique nord.

Ils savaient plus trop comment nous imposer le discours sur l’immigration illégale mais heureusement ils peuvent dire #Mercy à l’ #Eurovision pour assurer la propagande ! C’est quand même bien foutu ce timing !
— 🇫🇷 BGZZ ن▽ (@bgzjul) 12 mai 2018
Cette analyse a par la suite été reprise sur le blog « Por tierra, mar y aire » (littéralement, « Sur terre, en mer et dans les airs »), spécialisé dans les questions de défense et de géostratégie. Ce blog est tenu par Esteban Villarejo sur le site du journal ABC, troisième plus important quotidien d’information en Espagne.

Source 2:⇒ Source.
Que nous dit cette analyse à propos du document déclassifié de l’OTAN ?
Eh bien, il est désormais avéré que, le 28 janvier 1955, au palais de Chaillot, à Paris, les responsables du « Comité de Culture et d’Information publique » de l’OTAN se réunirent avec le directeur de la Radiodiffusion-Télévision française afin de lui soumettre un projet dans lequel la BBC était déjà partie prenante. Ce projet concernait la création d’un festival de musique dit « européen », qui serait baptisé « Eurovision ».
Le 30 novembre 1955, une nouvelle réunion du même type au palais de Chaillot alla plus loin dans la définition du projet, en proposant cette fois-ci de créer un festival musical de l’Alliance atlantique. Le compte-rendu de cette réunion prévoyait la tenue de la première édition de ce festival pour le mois d’avril 1956.
Le 12 février 1956, une troisième réunion décida d’utiliser le réseau de télévision et de radiodiffusion paneuropéen imaginé quelques années auparavant, et décida aussi que de douze à quatorze titres pourraient être interprétés lors d’un tel festival.
Le « festival de l’Eurovision » tint finalement sa première édition en mai 1956. Ce festival se mit alors à servir très clairement les intérêts de l’OTAN et des États-Unis d’Amérique en réunissant, en Europe occidentale, des millions de téléspectateurs autour de 14 titres.
C’est la toute récente victoire de l’Ukraine à l’Eurovision 2016, pour sa chanson « 1944 » qui a ravivé l’intérêt pour les liens entre le Concours de l’Eurovision et la géopolitique.
Les paroles de cette chanson font clairement référence à la déportation des Tatars de Crimée par Staline. Et le « Concours Eurovision de la chanson 2016 » constitue donc une attaque implicite contre la Russie de Vladimir Poutine et plus spécialement contre le rattachement de la Crimée à la Russie suite au référendum du 16 mars 2014.
En bref, Eurovision n’est en réalité qu’un outil de propagande et de manipulation des peuples d’Europe par la culture et par la langue.
Pour répondre à cette angoissante question, il est intéressant de noter que la chanson représentant la France au « Concours Eurovision de la chanson 2014 » – chantée entièrement en français -, avait terminé à la dernière place.
Il est non moins intéressant de relever que celle représentant notre pays en 2016 – et qui a soulevé une polémique puisque son refrain était en anglais – s’est comme par hasard beaucoup mieux classée : au 6e rang.
Cela permet de deviner comment décrocher le « Concours Eurovision de la chanson 2017 ».
Il suffirait probablement que la France présente l’année prochaine une chanson entièrement en anglo-américain, intitulée « TAFTA, MY SWEETEST LOVE », interprétée par un artiste drapé dans deux drapeaux, l’un européen et l’autre américain, et chantant en play-back devant la statue de la Liberté en arrière-plan.
On imagine déjà les réactions enthousiastes de François Hollande, Manuel Valls, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, se congratulant à qui mieux-mieux devant cet « éclatant succès de la chanson française ».
Les documents déclassifiés sont disponibles à ces adresses :