
Thank you all for your prayers and well wishes. I’m doing well and look forward to getting back to work for the American people. 🇺🇸
— Katie Miller (@VPPressSec) May 9, 2020
Sans citer son nom, un haut responsable américain avait rapporté à des journalistes qu’une employée de l’équipe du vice-président avait été testée positive au Covid-19. Plus tard dans la journée lors d’une conférence devant des élus républicains, Donald Trump avait fait référence à une « Katie », assurant qu’elle travaillait « dans les relations avec la presse ».
Il s’agit du deuxième cas de contamination au coronavirus à la Maison Blanche cette semaine, après un militaire de la Marine au service de Donald Trump. Le chef d’Etat américain et Mike Pence, qui se font tester quotidiennement, ont indiqué être négatifs au virus. Ces contaminations interviennent alors que le président américain prône une réouverture rapide de l’économie américaine, dévastée par la mise en place de mesures massives de confinement et de distanciation sociale. Donald Trump a par ailleurs été critiqué pour son refus de porter un masque en public, malgré les recommandations de ses propres experts sanitaires.
C’est vendredi soir, lors d’une conversation téléphonique d’une demi-heure avec d’anciens collaborateurs de son gouvernement, que Barack Obama a tenu ses propos. Il a déjà laissé entendre par le passé que le milliardaire républicain avait « rejeté les avertissements » sur les risques de pandémie, mais n’a jamais été aussi ouvertement critique de l’action présidentielle. Donald Trump est accusé par ses détracteurs d’avoir d’abord minimisé la menace, puis d’avoir donné des consignes contradictoires et confuses, entre les appels à la prudence et la hâte de voir l’économie redémarrer.
Selon Donald Trump, « le coronavirus va disparaître sans vaccin »
Barack Obama est aussi revenu sur la décision controversée du ministère américain de la Justice de retirer le dossier d’accusation contre Michael Flynn, un ex-conseiller de Donald Trump poursuivi pour avoir menti sur ses contacts avec un diplomate russe. « C’est le genre de situation où l’on peut commencer à redouter que (…) notre lecture basique de l’Etat de droit soit menacée« , a-t-il prévenu, affirmant également qu’il « n’y a aucun précédent que l’on puisse trouver sur une personne inculpée de parjure qui s’en tire impunément« . « L’élection qui arrive, à tous les niveaux, est tellement importante car nous n’affronterons pas seulement un individu ou un parti politique« , a-t-il dit, selon ses propos rapportés par plusieurs médias. Il estime que le véritable adversaire, ce sont des « tendances de long-terme » comme « être tribal, être divisés, voir les autres comme des ennemis« , qui risquent de caractériser « la vie américaine« .
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